Le trou de la couche d'ozone revient à sa taille moyenne
5 participants
Page 1 sur 1
Le trou de la couche d'ozone revient à sa taille moyenne
Le trou de la couche d'ozone revient à sa taille moyenne
Le trou de la couche d'ozone au dessus de l'antarctique s'est réduit de 16 % par rapport au record de l'année précédente.
Le fait que ce trou de la couche d'ozone soit revenu à une taille « moyenne » est certes une bonne nouvelle mais elle ne fait pas oublier que ce trou fait quand même, grosso-modo, la taille de l'Amérique du Nord...
Pour donner quelques chiffres, à la mi-septembre, le trou a atteint plus de 15,5 millions de kilomètres carrés, soit bien moins que le pic des 18,4 millions de kilomètres carrés de 2006.
L'Homme produit certains gaz dommageables à la couche d'ozone et cette couche a donc disparu au Pole Sud et dans certaines parties de l'hémisphère Sud. La couche d'ozone est très importante pour protéger toutes les formes de vie des rayonnements qui atteignent la Terre : les ultraviolets en particulier. Il y a une vingtaine d'années de cela, tous les pays du monde sont tombés d'accord pour bannir la production de certains composés, en particulier ceux qui étaient alors utilisés dans les bombes aérosols.
Ce trou de la couche d'ozone a été découvert en 1985 et est tout sauf naturel. On pense qu'avec le taux de reconstitution actuel, on peut espérer que ce trou ait disparu en 2070. Environ 80 % des gaz responsables de la disparition de ce trou de la couche d'ozone sont d'origine humaine.
Le problème est que les composés produits par notre industrialisation restent dans l'atmosphère durant une période allant de 40 à 100 ans. Depuis les 15 dernières années environ, le trou de la couche d'ozone est resté en moyenne à la même taille : les variations dépendent principalement des conditions météorologiques. Le temps plus chaud et davantage d'orages ont fait que le trou était moins important cette années.
L'amélioration n'est donc pas liée aux mesures qui ont été prises jusqu'ici : les conditions météorologiques ont fait leur effet ; c'est tout.
Le trou de la couche d'ozone au dessus de l'antarctique s'est réduit de 16 % par rapport au record de l'année précédente.
Le fait que ce trou de la couche d'ozone soit revenu à une taille « moyenne » est certes une bonne nouvelle mais elle ne fait pas oublier que ce trou fait quand même, grosso-modo, la taille de l'Amérique du Nord...
Pour donner quelques chiffres, à la mi-septembre, le trou a atteint plus de 15,5 millions de kilomètres carrés, soit bien moins que le pic des 18,4 millions de kilomètres carrés de 2006.
L'Homme produit certains gaz dommageables à la couche d'ozone et cette couche a donc disparu au Pole Sud et dans certaines parties de l'hémisphère Sud. La couche d'ozone est très importante pour protéger toutes les formes de vie des rayonnements qui atteignent la Terre : les ultraviolets en particulier. Il y a une vingtaine d'années de cela, tous les pays du monde sont tombés d'accord pour bannir la production de certains composés, en particulier ceux qui étaient alors utilisés dans les bombes aérosols.
Ce trou de la couche d'ozone a été découvert en 1985 et est tout sauf naturel. On pense qu'avec le taux de reconstitution actuel, on peut espérer que ce trou ait disparu en 2070. Environ 80 % des gaz responsables de la disparition de ce trou de la couche d'ozone sont d'origine humaine.
Le problème est que les composés produits par notre industrialisation restent dans l'atmosphère durant une période allant de 40 à 100 ans. Depuis les 15 dernières années environ, le trou de la couche d'ozone est resté en moyenne à la même taille : les variations dépendent principalement des conditions météorologiques. Le temps plus chaud et davantage d'orages ont fait que le trou était moins important cette années.
L'amélioration n'est donc pas liée aux mesures qui ont été prises jusqu'ici : les conditions météorologiques ont fait leur effet ; c'est tout.
Re: Le trou de la couche d'ozone revient à sa taille moyenne
sa ces une bonne nouvelle comme méme
espéron que l'effor continu
a suivre
espéron que l'effor continu
a suivre
Re: Le trou de la couche d'ozone revient à sa taille moyenne
Ouais plutot une bonne nouvelle, mais bon il n y'a pas que la pollution des usines et des voitures mais aussi les proutes de vaches et oui c'est insolite mais ça y participent beaucoup!
Maggot- Nombre de messages : 35
Age : 33
Localisation : reims
Date d'inscription : 12/02/2008
Re: Le trou de la couche d'ozone revient à sa taille moyenne
Tu n'a pas tord ,
j'avait lu une info la dessus il y a peu de temp de sa .
Re: Le trou de la couche d'ozone revient à sa taille moyenne
Oui c'est une bonne nouvelle qu'elle rétrécie.
Faudrait vraiment qu'il y ait moins de pollution.
Faudrait vraiment qu'il y ait moins de pollution.
annabelle- Admin
- Nombre de messages : 184
Age : 35
Localisation : yvelines
Date d'inscription : 30/01/2008
Re: Le trou de la couche d'ozone revient à sa taille moyenne
annabelle a écrit:Oui c'est une bonne nouvelle qu'elle rétrécie.
Faudrait vraiment qu'il y ait moins de pollution.
Les produits créant ce trou ont déjà été interdit il y a pas mal de temps
Re: Le trou de la couche d'ozone revient à sa taille moyenne
avec-amour-et-paix a écrit:il reste a faire plus pour la terre
Biensûr il y a beaucoup à faire en matière environnementale mais pour le trou de la couche d'ozone il n' y a plus rien à faire
Re: Le trou de la couche d'ozone revient à sa taille moyenne
J'ai entendu dans un reportage ,
il y a quelques jours que nous étions capable de reconstitué la couche d'ozone .
Affaire à suivre...
il y a quelques jours que nous étions capable de reconstitué la couche d'ozone .
Affaire à suivre...
Re: Le trou de la couche d'ozone revient à sa taille moyenne
Stabilisée depuis quelques années, l'enveloppe protectrice de la Terre, la fameuse couche d'ozone, montre des signes de guérison. Cette rare bonne nouvelle environnementale serait directement attribuable à la mobilisation de la communauté internationale qui a signé, en 1987, le protocole de Montréal.
Financée par l'Institut météorologique du Danemark et la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), important organisme gouvernemental américain, cette étude confirme d'abord, comme d'autres avant elle, que la couche d'ozone s'est stabilisée grâce aux mesures prises ces 20 dernières années.
Elle ajoute toutefois une nouvelle donnée: la guérison est en cours.
En entrevue à La Presse, l'auteure de l'étude, Betsy Weatherhead, n'a d'ailleurs pas hésité à faire un rapprochement avec le protocole de Kyoto. À son avis, cette victoire démontre hors de tout doute que les États ont un impact direct sur l'avenir de la planète lorsqu'ils se serrent les coudes.
«C'est formidable, le protocole de Montréal est un véritable success story, lance la chercheuse de l'Université du Colorado. Nos observations montrent que l'atmosphère répond directement à ce qui a été entrepris depuis sa ratification. Après avoir décliné pendant des années, la couche d'ozone s'est stabilisée et montre maintenant des signes de guérison à plusieurs endroits.»
Une réserve existe, cependant: l'activité volcanique et solaire pourrait bien faire décliner à nouveau la couche d'ozone. Notons d'ailleurs que l'étude ne tient pas compte de l'absence, au cours de la dernière décennie, d'éruptions volcaniques majeures, lesquelles émettent du sulfate qui s'attaque à l'ozone.
«Il est possible que nous constations encore des niveaux très bas d'ozone au cours des prochaines années, explique Mme Weatherhead, mais la tendance générale que nous observons actuellement est que l'atmosphère commence à guérir.»
Essentielle à la vie sur Terre, la couche d'ozone recouvre la planète et protège les organismes vivants des rayonnements ultraviolets nocifs émis par le Soleil. Or, au milieu des années 80, la communauté scientifique a observé un amincissement dangereux de cette couche. Les chlorofluorocarbures (CFC), que l'on retrouvait surtout dans les bombes aérosols, les réfrigérateurs et les climatiseurs d'autos, ont aussitôt été montrés du doigt.
Les CFC modifient en effet la concentration et la distribution de la couche d'ozone dans la stratosphère. Ils sont ainsi responsables du fameux «trou» que l'on peut observer dans l'Arctique, lequel atteint parfois Montréal au printemps, précise Mme Weatherhead.
Le problème est que l'appauvrissement de la couche d'ozone permet une plus grande pénétration des rayons ultraviolets (UV) dans l'atmosphère, situation qui peut avoir des effets néfastes sur les cultures, la croissance des forêts et, surtout, la santé humaine.
Les scientifiques s'accordent en effet pour dire que l'amincissement de la couche d'ozone permet aux UV de s'attaquer aux yeux, de vieillir prématurément la peau et même de provoquer des cancers de la peau. On recommande donc, malgré les bonnes nouvelles, de continuer à se protéger du soleil.
De 1987 à 2006
Cela dit, ce problème majeur a incité 188 pays à signer, en 1987, le protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone. Cette entente visait une réduction progressive de la consommation, de la production et de l'exportation de huit substances néfastes pour la couche d'ozone, notamment les CFC, qui ont été interdits dès 1996.
«Nous avons remarqué que la concentration des produits chimiques qui s'attaquent à l'ozone a arrêté de croître en 1996. Nous avons aussi constaté que l'ozone a arrêté de se dégrader la même année. C'est donc très clair qu'il existe un lien entre les deux», soutient Mme Weatherhead. Il est aussi très clair pour la chercheuse que le protocole de Montréal est exemplaire dans son efficacité et son impact.
«Nous pouvons certainement faire un lien avec le protocole de Kyoto, a-t-elle dit. Le protocole de Montréal est un excellent exemple de ce qui peut être fait pour s'attaquer aux changements climatiques, à la différence qu'il est plus facile d'éliminer certains produits chimiques des frigos que de modifier nos habitudes de consommation. Une chose est sûre: nous devons agir, sinon nous payerons le prix de notre inaction.»
Financée par l'Institut météorologique du Danemark et la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), important organisme gouvernemental américain, cette étude confirme d'abord, comme d'autres avant elle, que la couche d'ozone s'est stabilisée grâce aux mesures prises ces 20 dernières années.
Elle ajoute toutefois une nouvelle donnée: la guérison est en cours.
En entrevue à La Presse, l'auteure de l'étude, Betsy Weatherhead, n'a d'ailleurs pas hésité à faire un rapprochement avec le protocole de Kyoto. À son avis, cette victoire démontre hors de tout doute que les États ont un impact direct sur l'avenir de la planète lorsqu'ils se serrent les coudes.
«C'est formidable, le protocole de Montréal est un véritable success story, lance la chercheuse de l'Université du Colorado. Nos observations montrent que l'atmosphère répond directement à ce qui a été entrepris depuis sa ratification. Après avoir décliné pendant des années, la couche d'ozone s'est stabilisée et montre maintenant des signes de guérison à plusieurs endroits.»
Une réserve existe, cependant: l'activité volcanique et solaire pourrait bien faire décliner à nouveau la couche d'ozone. Notons d'ailleurs que l'étude ne tient pas compte de l'absence, au cours de la dernière décennie, d'éruptions volcaniques majeures, lesquelles émettent du sulfate qui s'attaque à l'ozone.
«Il est possible que nous constations encore des niveaux très bas d'ozone au cours des prochaines années, explique Mme Weatherhead, mais la tendance générale que nous observons actuellement est que l'atmosphère commence à guérir.»
Essentielle à la vie sur Terre, la couche d'ozone recouvre la planète et protège les organismes vivants des rayonnements ultraviolets nocifs émis par le Soleil. Or, au milieu des années 80, la communauté scientifique a observé un amincissement dangereux de cette couche. Les chlorofluorocarbures (CFC), que l'on retrouvait surtout dans les bombes aérosols, les réfrigérateurs et les climatiseurs d'autos, ont aussitôt été montrés du doigt.
Les CFC modifient en effet la concentration et la distribution de la couche d'ozone dans la stratosphère. Ils sont ainsi responsables du fameux «trou» que l'on peut observer dans l'Arctique, lequel atteint parfois Montréal au printemps, précise Mme Weatherhead.
Le problème est que l'appauvrissement de la couche d'ozone permet une plus grande pénétration des rayons ultraviolets (UV) dans l'atmosphère, situation qui peut avoir des effets néfastes sur les cultures, la croissance des forêts et, surtout, la santé humaine.
Les scientifiques s'accordent en effet pour dire que l'amincissement de la couche d'ozone permet aux UV de s'attaquer aux yeux, de vieillir prématurément la peau et même de provoquer des cancers de la peau. On recommande donc, malgré les bonnes nouvelles, de continuer à se protéger du soleil.
De 1987 à 2006
Cela dit, ce problème majeur a incité 188 pays à signer, en 1987, le protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone. Cette entente visait une réduction progressive de la consommation, de la production et de l'exportation de huit substances néfastes pour la couche d'ozone, notamment les CFC, qui ont été interdits dès 1996.
«Nous avons remarqué que la concentration des produits chimiques qui s'attaquent à l'ozone a arrêté de croître en 1996. Nous avons aussi constaté que l'ozone a arrêté de se dégrader la même année. C'est donc très clair qu'il existe un lien entre les deux», soutient Mme Weatherhead. Il est aussi très clair pour la chercheuse que le protocole de Montréal est exemplaire dans son efficacité et son impact.
«Nous pouvons certainement faire un lien avec le protocole de Kyoto, a-t-elle dit. Le protocole de Montréal est un excellent exemple de ce qui peut être fait pour s'attaquer aux changements climatiques, à la différence qu'il est plus facile d'éliminer certains produits chimiques des frigos que de modifier nos habitudes de consommation. Une chose est sûre: nous devons agir, sinon nous payerons le prix de notre inaction.»
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum