Réforme de l'assurance-chômage: vers des sanctions renforcées, selon la presse
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Réforme de l'assurance-chômage: vers des sanctions renforcées, selon la presse
14 avril 12:29 - PARIS (AFP) - Le gouvernement entamera jeudi ses consultations avec les syndicats pour préparer le projet de réforme de l'assurance-chômage, qui prévoirait "des sanctions renforcées au bout de six mois" pour les chômeurs s'installant "trop durablement" dans le chômage, affirme Les Echos lundi.
Interrogé par l'AFP, l'entourage de la ministre de l'Economie et de l'Emploi a déclaré lundi que "plusieurs scénarios seront concertés avec les partenaires sociaux à partir de jeudi".
Avant la conférence Etat-syndicats-patronat du 6 mai sur la renégociation de l'assurance-chômage, Christine Lagarde et le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez recevront en effet jeudi à tour de rôle Bernard Thibault (CGT), Pierre Martin (UPA), Jean-François Roubaud (CGPME) et Bernard Van Craeynest (CFC-CGC).
Selon le quotidien, "pendant les six premiers mois, le chômeur serait tenu d'accepter tout emploi en conformité avec sa formation, ses qualifications, son salaire, sa vie familiale, etc., sans que ceux-ci donnent lieu à des critères chiffrés".
"Mais la donne changerait radicalement au bout de six mois", ajoute-t-il. "Ce délai écoulé, le chômeur devrait accepter tout emploi requérant moins de deux heures de transport par jour et rémunéré, par exemple, au moins 70% de son salaire antérieur", poursuit Les Echos.
Pour Gabrielle Simon (CFTC), "cette idée est le fruit d'une représentation erronée, selon laquelle les chômeurs sont paresseux. Le fait que 43% des chômeurs indemnisés sont en activité réduite montre que ce ne sont pas des personnes qui refusent de travailler".
Le ministère de l'Emploi et les partenaires sociaux discuteront du texte "jusqu'à sa présentation officielle" prévue le 6 mai lors d'une "rencontre tripartite" avec le gouvernement, le patronat et les syndicats sur l'évolution du régime d'indemnisation chômage.
La présidente du Medef Laurence Parisot a souhaité dimanche que les conditions dans lesquelles les chômeurs pourront refuser un certain nombre d'offres d'emploi "soient étudiées" entre partenaires sociaux, et non pas imposées par le seul gouvernement.
Le Code du travail permet déjà à l'ANPE de radier les demandeurs d'emplois refusant une offre d'emploi correspondant à leur qualification, à leur expérience, au niveau de salaire pratiqué dans la région ou à leur possibilité de mobilité géographique.
Chaque mois, l'ANPE radie environ 1.500 demandeurs d'emploi pour refus d'emploi, a indiqué jeudi le directeur général de l'Agence Christian Charpy.
http://actualite.aol.fr/france/politique/reforme-de-l-assurance-chomage-vers-des-sanctions-renforcees-selon-la-presse/2368552/p-article_cat/article_scat/article_titre/article_id/article.html
Interrogé par l'AFP, l'entourage de la ministre de l'Economie et de l'Emploi a déclaré lundi que "plusieurs scénarios seront concertés avec les partenaires sociaux à partir de jeudi".
Avant la conférence Etat-syndicats-patronat du 6 mai sur la renégociation de l'assurance-chômage, Christine Lagarde et le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez recevront en effet jeudi à tour de rôle Bernard Thibault (CGT), Pierre Martin (UPA), Jean-François Roubaud (CGPME) et Bernard Van Craeynest (CFC-CGC).
Selon le quotidien, "pendant les six premiers mois, le chômeur serait tenu d'accepter tout emploi en conformité avec sa formation, ses qualifications, son salaire, sa vie familiale, etc., sans que ceux-ci donnent lieu à des critères chiffrés".
"Mais la donne changerait radicalement au bout de six mois", ajoute-t-il. "Ce délai écoulé, le chômeur devrait accepter tout emploi requérant moins de deux heures de transport par jour et rémunéré, par exemple, au moins 70% de son salaire antérieur", poursuit Les Echos.
Pour Gabrielle Simon (CFTC), "cette idée est le fruit d'une représentation erronée, selon laquelle les chômeurs sont paresseux. Le fait que 43% des chômeurs indemnisés sont en activité réduite montre que ce ne sont pas des personnes qui refusent de travailler".
Le ministère de l'Emploi et les partenaires sociaux discuteront du texte "jusqu'à sa présentation officielle" prévue le 6 mai lors d'une "rencontre tripartite" avec le gouvernement, le patronat et les syndicats sur l'évolution du régime d'indemnisation chômage.
La présidente du Medef Laurence Parisot a souhaité dimanche que les conditions dans lesquelles les chômeurs pourront refuser un certain nombre d'offres d'emploi "soient étudiées" entre partenaires sociaux, et non pas imposées par le seul gouvernement.
Le Code du travail permet déjà à l'ANPE de radier les demandeurs d'emplois refusant une offre d'emploi correspondant à leur qualification, à leur expérience, au niveau de salaire pratiqué dans la région ou à leur possibilité de mobilité géographique.
Chaque mois, l'ANPE radie environ 1.500 demandeurs d'emploi pour refus d'emploi, a indiqué jeudi le directeur général de l'Agence Christian Charpy.
http://actualite.aol.fr/france/politique/reforme-de-l-assurance-chomage-vers-des-sanctions-renforcees-selon-la-presse/2368552/p-article_cat/article_scat/article_titre/article_id/article.html
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